Wednesday, June 06, 2007

Sollte ich nocheinmal ein Berliner sein?

La température monte sur la scène internationale. Les journaux aguichent le début d'été comme des glaciers dans une rue balnéaire: "Guerre froide! Guerre froide!". Pointe de peur? Manichéisme réel ou lyrisme journalistique? Ce look de poste télé des années 50 nous revient comme une rediff. A son habitude, la série fait d'abord un carton aux USA avant d'être adaptée et transmise au monde.

Mais le monde a grandi, il a appri la diplomatie à plusieurs (même la Chine!). De la perte de l'étalon dollar à la naissance de l'entitié tiers-monde. En résultat, chacun se sent capable. Capable d'imposer ce qu'il veut sur des revendications bien choisies. La Corée du nord ne se lasse pas de titiller ses voisins. Le Japon pense à se réarmer, la Russie de se retirer des traités d'armement. L'Iran veut s'affirmer nucléairement, alors que chaque petit pays voisin profite du climat pour avancer en douce sur ses revendications, en faisant miroiter un retour de crise existentielle d'Israel. La Turquie doute de son laïcisme républicain. La différence christianisme-islam trace sur l'incrompréhension des bords aussi nets que celle entre les pays industrialisés et les autres. Chavez nationalise.

Des preuves de l'adaptation à ces règles est la seule chose à attendre de nos élus. Nicolas Sarkozy saura-t-il prendre le parti qu'il a annoncé dans sa campagne: l'indépendance (au moins d'intentions) aux états-unis? Pourquoi pas un retour au gaulisme vis à vis d l'OTAN, ou au moinsdonner un cap plus personnel à la strcture? Lui qui veut relancer l'Europe va aussi devoir prendre position vis à vis des pays associés aux plans de missiles d'interceptions de washington. Après tout, cet barrière ne serait là que pour protéger les U.S.A du merdier qu'ils ont précipités au moyen-orient à moins que ce ne soit plus général. Sans parler de l'invasion de l'Irak qui dans un tel contexte prend les couleurs d'une "baie des cochons" géante bien en retard sur son temps ne donnant de surcroît aucun moyen aux Etats-Unis de prouver dans un proche futur leur puissance (comme ils l'avaient fait après le Vietnam). Ce qui serait vraiment attardé, c'est un manque de tact, un souci personnel pour chaque intervenant de désir d'unitélarisme sur ses revendications personnelles. Et ce n'est pas l'Allemagne qui va faire ici le travail, Merkel se contentant d'assurer ses entrées d'énergie en provenance de la Russie.

Il semblerait que tout cela ne fasse refroidir personne, à l'image des initiateurs de Washington qui finissent tout débat en un diktat seul ou associé. Non, rien n'est parti pour refroidir et surtout pas la planète, deuxième sujet de ce G8, qui crie à l'entente des nations.

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